Après nous avoir éclairé sur la tierce majeure ou mineure,le compositeur-pianiste Ionel Petroi décode les mystères de la quinte en musique :
« Pour ceux qui ont lu l’article sur la « tierce », la « quinte » n’est qu’une suite sur « l’intervalle musical ».
Tout intervalle en musique est la distance entre deux notes. Ces deux notes peuvent être jouées séparément ou ensemble.
Si la « tierce » est la distance de trois notes, la « quinte » est la distance de cinq notes.
La « tierce » est la « quinte » sont la base de la musique classique (d’un accord majeur ou mineur).
L’exemple musical de cette « quinte » est le début du poème symphonique « Ainsi parlait Zarathoustra » du compositeur Richard Strauss. Cette musique est très connu aujourd’hui grâce au film « L’Odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick.
Je suggère aux lecteurs de cet article d’écouter le poème symphonique « Ainsi parlait Zarathoustra ».
Nous avons trois type de quinte : juste, diminuée est augmentée.
Le début du poème symphonique « Ainsi parlait Zarathoustra » commence par une « quinte juste» (les deux notes sont DO et SOL).
La « quinte diminuée » et « quinte augmentée » se trouvent plus souvent dans la musique du 20ème siècle.
Au-delà de cette explication musicale, la quinte juste, diminuée ou augmentée provoque en nous des sentiments très différents.
La « quinte parfaite » peut nous rendre gai ou triste (ça dépend de si elle se trouve dans dans un accord majeur ou mineur).
La « quinte diminuée » peut nous rendre inquiet (avec une tierce mineure dans un accord diminué) !
La « quinte augmentée » peut nous rendre très instable (avec une tierce majeure dans un accord augmenté) !
Cette quinte est donc bien une quinte relative ! »
New York, le 5 Mai 2009-Ionel Petroi,Compositeur-Pianiste
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